Né en 1943 à Saint Pierre Montlimart en Maine et Loire

Installé en Vendée à Saint Martin des Noyers depuis 1973

 

Des études scientifiques et techniques, puis un nouveau choix : l'être humain.

Ce sont les années 60, l'Ecole d'Etat d'Educateurs de Lyon avec une passion parallèle : le travail plastique.

 

1966, Angers où se conjuguent métier et passion.

 

1973 - Vendée - Une découverte : l'agriculture biologique et en même temps la confrontation à l'acte de création dans l'immense réservoir qu'est la nature. La tâche pour survivre l'emporte, l'acte de création est différé provisoirement. En même temps, l'aide aux jeunes en rupture reste présente et se traduit alors par un accueil au sein de l'espace agricole et familial.

 

Dans les années 80, retour à l'activité professionnelle extérieure : l'éducation spécialisée. Obtention d'une maîtrise en sciences sociales parallèlement au suivi assidu des cours de Paul Guimezanes aux Beaux Arts de Nantes.

 

1986, l'activité agricole se transforme en passion pour le paysage. Dix années d'études du végétal et de multiples plantations pour structurer l'espace et ré-aborder la question plastique.

 

Dans les années 1990, des événements extérieurs modifient l'environnement. Le choc du remembrement déclenche la production de sculptures d'une autre nature. Elles s'inscrivent en écho à la violence qui traverse le monde. Une vive incitation à produire : les arrachements, les veilleurs, les déracinés, les mutants prennent forme.

 

Puis les photos de Sebastião SALGADO croisent la démarche en cours ; Création de sculptures autour du mouvement des PAYSANS SANS TERRE.. C'est une rencontre.

 

Aujourd'hui, l'énergie première reste l'arbre et le matériau de prédilection : le bois. La création plastique n'est qu'un prétexte pour magnifier l'arbre et la nature. La sculpture est une passerelle entre le paysage et les questions esthétiques et plastiques.

 

C'est la synthèse, le rencontre de l'humain, du paysage, de la vie, des formes, qui crée ce chemin, donne du sens à la démarche plastique et humaniste.

L’événement appelle à la forme pour dire autrement la violence et témoigner de l'humanité en marche.